6. La proximité En particulier s’il s’agit d’un camp de jour spécialisé, soyez attentif à ne pas gâcher votre été en vous imposant des temps de transport trop longs!
7. Vous en a-t-il parlé ? Si votre enfant vous en parle lui-même, c’est génial. Dans ce cas, il exprimera un souhait précis, car il y aura pensé. Cela dit, si la proposition vient de vous, elle peut également être bonne: plantez la graine, vous verrez si elle pousse.
8. Des inquiétudes bien naturelles Un peu plus tard, avant de partir pour le camp, votre enfant pourrait s’inquiéter de ce qui l’attend. Il s’accrochera à un détail, se demandera s’il va aimer la nourriture, si les toilettes sont dans le bois, s’il pourra dormir avec son toutou préféré! Répondez à ses questions par des réponses précises, courtes et simples. Comprenez qu’il est bien naturel d’avoir des incertitudes devant l’inconnu. Rassurez-le.
Pas toujours facile de se faire écouter de nos enfants ! Que faut-il dire ? Comment faut-il le dire ? Voici dix petits trucs simples qui vous aideront dans cette tâche pas toujours aisée qu’est l’éducation de vos enfants.
1. Évitez d’intervenir à distance en parlant de plus en plus fort. Rapprochez-vous, mettez-vous au niveau de votre enfant et regardez-le dans les yeux pour lui dire ce que vous attendez de lui.
2. Exprimez vos attentes de façon claire et positive à vos enfants. Par exemple, au lieu de : « Ne lance pas tes bottes dans l’entrée, s’il te plaît ! », optez plutôt pour : « J’aimerais que tu places tes bottes à côté de la porte, s’il te plaît.» Moins agressant, vous ne trouvez pas ? Ce faisant, vous lui apprenez avec le temps à s’exprimer de façon positive et à voir les choses de façon positive.
3. Soyez plus affirmatif dans vos demandes en lien avec des aspects non négociables du quotidien. Évitez le « Est-ce que tu peux rester assis à la table pendant le repas ? ». Optez plutôt pour « Je veux que… » ou « J’aimerais que… ».
4. Utilisez l’humour pour dédramatiser une situation. L’enfant développe ainsi son sens de l’humour et apprend à gérer les contraintes de façon positive.
5. Évitez les grands discours d’explications. Dites à votre enfant la raison qui motive votre « Non. » ainsi que ce que vous attendez de lui. Il lui sera plus facile pour lui de respecter votre règle s’il en comprend l’utilité. Exemple : « Non, ne joue pas dans les escaliers. Tu pourrais trébucher et débouler les marches et te faire très mal. Tu peux aller jouer dans le salon ou dans ta salle de jeux. Que décides-tu ? »
6. Évitez «Pourquoi as-tu fait ça? ». Surtout en bas âge. Ils ne savent pas pourquoi, ils réagissent plutôt à des impulsions. Notre rôle est de leur enseigner ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas.
7. Évitez les attaques personnelles « Tu es méchant, agressif, dérangeant. ». Optez plutôt pour : « Ce que tu fais dérange ». L’enfant n’est pas le comportement. Il a des comportements. Au lieu du : « Tu n’es pas gentil. », optez plutôt pour « Ce n’est pas gentil ce que tu fais ».
8. Ne tombez pas sous le charme émotif. Conseil pour les cœurs de maman. Ne vous laissez pas atteindre par les : « T’es pas fine ! », « Je t’aime plus ! » ou encore « T’es méchante ! ». Ils ne le pensent pas.
9. Les enfants ont besoin de balises pour se situer. La constance et la cohérence dans l’application de celles-ci les sécurisent. Imposer vos limites leur apprend à gérer les contraintes et à appliquer les règles acceptables en société. Il ne faut pas oublier qu’ils sont les adultes de demain.
10. Offrez des choix « contrôlés » à votre enfant. Il aura l’impression d’avoir un certain pouvoir de décision et il aura moins l’impression de se faire constamment imposer des choses. Par exemple : vous lui offrez de l’eau ou du lait. Il répond : « Du jus. » Rappelez-lui alors qu’il doit choisir entre de l’eau ou du lait.
Nous vous invitons à vous questionner sur vos attentes et à déterminer quelles sont les règles de la maison, dans votre famille. Une fois déterminées, prenez le temps de les présenter à vos enfants de façon officielle afin qu’ils sachent ce que vous attendez d’eux. Et finalement, ne soyez pas trop dur avec vous-même et donnez-vous le droit à l’erreur ! L’important est de les reconnaître et de trouver des moyens pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Vous apprendrez ainsi à vos enfants que tout le monde se trompe, même leurs parents !
Add Comment