6. La proximité En particulier s’il s’agit d’un camp de jour spécialisé, soyez attentif à ne pas gâcher votre été en vous imposant des temps de transport trop longs!
7. Vous en a-t-il parlé ? Si votre enfant vous en parle lui-même, c’est génial. Dans ce cas, il exprimera un souhait précis, car il y aura pensé. Cela dit, si la proposition vient de vous, elle peut également être bonne: plantez la graine, vous verrez si elle pousse.
8. Des inquiétudes bien naturelles Un peu plus tard, avant de partir pour le camp, votre enfant pourrait s’inquiéter de ce qui l’attend. Il s’accrochera à un détail, se demandera s’il va aimer la nourriture, si les toilettes sont dans le bois, s’il pourra dormir avec son toutou préféré! Répondez à ses questions par des réponses précises, courtes et simples. Comprenez qu’il est bien naturel d’avoir des incertitudes devant l’inconnu. Rassurez-le.
Chaque année, avec le retour du beau temps, la question revient : comment choisir le meilleur camp possible? Le choix d’un camp est très personnel et découle des valeurs de la famille, tant celles des parents que de l’enfant. Il existe une grande variété d’organismes offrant une multitude d’activités et de programmes, ayant chacun une mission particulière. On comprendra que ce choix n’est pas toujours évident, mais plusieurs outils existent pour vous faciliter la tâche.
À chaque enfant son type de camp. Or, il n’est pas toujours évident de trouver celui qui conviendra à la fois aux goûts du principal intéressé, à ses aptitudes et au budget familial.
Voici quelques conseils pour faire le bon choix.
Conseil 1: Établissez vos besoins et vos attentes
- Discutez avec votre enfant pour préciser ses attentes et ses champs d’intérêt. Canot ou théâtre ? Équitation ou camping ? Ou tout à la fois ? Cette démarche vous permettra sans doute de trancher entre le camp spécialisé et le camp traditionnel ou touche-à-tout.
- Que souhaitez-vous offrir comme expérience à votre enfant? Une initiation aux joies du plein air ? Des loisirs dans votre quartier? Privilégiez-vous plutôt la vie de groupe ou les apprentissages ?
Conseil 2: Établissez votre budget.
- Notez que plusieurs camps offrent un programme d’accessibilité financière pour les familles à faible revenu. Informez-vous!
Conseil 3: Faites la recherche en famille
- Visitez les sites Internet des camps retenus avec votre enfant. Les photos et les témoignages devraient vous en dire plus sur l’atmosphère de chaque camp.
- Au besoin, téléphonez au camp si vous avez des questions supplémentaires. Informez-vous des règles du camp : contacts parents-enfants pendant le séjour, nombre d’heures par jour consacrées aux activités spécialisées, site de baignade, type d’alimentation, possibilités de transport pour se rendre au camp, etc.
- Faites un tour dans une foire des camps. Celles-ci ont lieu au printemps dans plusieurs villes du Québec. (début mars au centre les Rivières)
Conseil 4: Évaluez vos raisons
- Attention aux échappatoires. Il peut arriver qu’on songe à envoyer son enfant au camp parce qu’un événement difficile survient à la maison. Une séparation, une hospitalisation ou tout autre épisode dur pourrait nous inciter à faire ce choix. Attention: les enfants ne sont ni bêtes ni inconscients, et ils pourraient mal vivre cette expérience en développant un sentiment de culpabilité ou en ayant l’impression qu’on veut se débarrasser d’eux. En réalité, ce n’est peut-être pas le moment de les éloigner de vous.
Conseil 5: Considérez tous les aspects
- La proximité. En particulier s’il s’agit d’un camp de jour spécialisé, soyez attentif à ne pas gâcher votre été en vous imposant des temps de transport trop longs!
Conseil 6: Parlez-lui de son camp
- Des inquiétudes bien naturelles: Un peu plus tard, avant de partir pour le camp, votre enfant pourrait s’inquiéter de ce qui l’attend. Il s’accrochera à un détail, se demandera s’il va aimer la nourriture, si les toilettes sont dans le bois, s’il pourra dormir avec son toutou préféré! Répondez à ses questions par des réponses précises, courtes et simples. Comprenez qu’il est bien naturel d’avoir des incertitudes devant l’inconnu. Rassurez-le.
Conseil 7 – le plus important – : Impliquez-le!
- Si vous fouinez un peu sur internet, vous pourrez constater qu’il existe plusieurs camps tous plus spécialisés les uns que les autres. On peut devenir samouraï, faire de l’équitation, du vélo de montagne, des sciences, de la danse, du cinéma… Si un enfant aime résolument une activité, ce sera plus facile de trouver un camp à son goût. Mais la passion ne se force pas et ne se presse pas. Si vous souhaitez avec ardeur qu’il parle bien l’anglais, demandez-lui si, lui aussi, il est tenté par cet apprentissage! Bien sûr, vous pouvez lui proposer tel ou tel camp, tout en observant comment il répond à votre suggestion. Allez dans le sens de ce qui l’intéresse.
Bien que ces sept conseils soient géniaux pour bien choisir son camp, j’ai envie de vous laisser sur une notre plus personnelle. Je sais que vous avez à coeur les apprentissages de vos enfants mais je voulais vous parler de l’importance des jeux libres et d’un horaire moins chargé.
Le jeu libre ou spontané est un processus initié librement par l’enfant. Il peut être fait seul ou en groupe, avec ou sans matériel. Bien qu’il soit surveillé (par un parent ou un intervenant), l’enfant jouera à sa façon, le temps qu’il voudra. Il pourra être actif de différentes façons et s’inventer un jeu s’il le désire. C’est une excellente façon de stimuler sa créativité.
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